Programme des cours et des stages - Arrêté
du 11 décembre 2001
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1ère
phase
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2éme
phase
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Enseignement théorique :
Cours magistraux, Enseignements dirigés, Travaux dirigés,
Travaux de groupe, Groupe de raisonnement clinique,Travaux de recherche,
Evaluation
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27
semaines
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24
semaines
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Enseignement clinique :
Stage, gardes, Groupe de raisonnement clinique, Staff,
évaluation
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54
semaines
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51
semaines
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Révision
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1 semaine
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1 semaine
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Vacances
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22
semaines
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16
semaines
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Total
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104
semaines
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104
semaines
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Les études de
sages-femmes sont organisées en deux phases. Chacune des phases se
déroule sur deux années.
Tout au long de la formation, les aptitudes et acquisitions
des connaissances des étudiants sont évaluées par un
contrôle continu portant sur chaque unité denseignement théorique
et clinique. De plus, un examen prenant en compte les résultats du
contrôle continu est organisé à la fin de chaque phase
détudes.Le diplôme dEtat est délivré à
lissue de la formation de sage-femme aux étudiants qui ont validé :
- les unités denseignement
des deux phases
- les stages
- le mémoire
Les étudiants
qui échouent à la première session dexamen sont
autorisés à se présenter à la deuxième.
Première
phase
Au cours des
deux années de cette phase, les unités denseignement théorique
sont réparties de la façon suivante :
Groupe I :
Première unité :
obstétrique, gynécologie
Deuxième unité : pédiatrie,
embryologie
Troisième unité : sciences
humaines et sociales, droit et législation
Groupe II :
Première unité :
anatomie, physiologie, histologie, cytologie, génétique
Deuxième unité : santé
publique, démarche de recherche
Troisième unité : pathologie
et démarche clinique, microbiologie et pharmacologie
Lunité denseignement
clinique est rattachée aux unités denseignement du groupe
I
Deuxième
phase
Au cours des
deux années de cette phase, les unités denseignement théorique
sont réparties de la façon suivante :
Groupe I :
Première unité :
obstétrique
Deuxième unité : gynécologie
Troisième unité : pédiatrie
Quatrième unité : sciences
humaines et sociales, droit et législation
Groupe II :
Première unité :
santé publique, démarche de recherche
Deuxième unité : anesthésie,
réanimation, pharmacologie
Lunité denseignement
clinique est rattachée aux unités denseignement du groupe
I
Diplôme
dEtat
Epreuves écrites :
Gynécologie, Pédiatrie, sciences humaines et sociales
- droit et législation
Epreuves orales : Obstétrique,
législation professionnelle
Epreuve clinique
Mémoire : validation
Diplômes complémentaires
Diplôme de cadre sage-femme
Ce diplôme se prépare en un an à l'école des cadres à Dijon. L'admission à l'école est subordonnée à un
concours annuel ; le nombre de places y est limité (une trentaine par an). Le diplôme de cadre sage-femme
permet d'accéder à des postes de sage-femme cadre soit dans les services de gynécologie - obstétrique, soit à
des postes de formateurs dans une des 35 écoles de sages-femmes.
DU (diplômes universitaire) et DIU (diplôme inter-universitaire)
Diplômes spécifiques aux universités qui les délivrent, ils permettent d'acquérir une compétence complémentaire
dans un domaine particulier.
De nombreux diplômes universitaires sont accessibles aux sages-femmes (DU d'échographie obstétricale, DU de
santé publique, DU de grossesses pathologiques, DU de conseiller en lactation humaine, DU de sexologie, DU de
contraception, DU de pédagogie médicale, etc).
Master professionnel et Master Recherche (4 semestres)
Les Masters sont accessibles aux sages-femmes principalement dans le domaine de la santé publique.
Ce cursus complémentaire aux études de sage-femme est proposé à partir de la 3e année et débute par le M1
Santé (accès sous conditions).
Echanges internationaux
Les étudiants ont la possibilité d'effectuer leur stage optionnel de dernière année dans un pays étranger.
La profession de Sages-Femmes
Aptitudes requises
- équilibre psychique et affectif
- bonne santé
- sens des contacts humains
- dextérité
La sage-femme est astreinte au secret professionnel
Compétences de la Sage-Femme
- Diagnostic de grossesse
- Suivi de la grossesse : consultations, échographies, prescription des sérologies et examens obligatoires, prescription
de médicaments (suivant liste autorisée) prévention de la pathologie obstétricale, conseil d';hygiène et diététique.
- Préparation à la naissance
- Surveillance des accouchements
- Pratique des accouchements normaux
- Soins aux nouveau-nés et réanimation néonatale si nécessaire
- Soins aux mères et en suites de couches
- Conseils concernant la contraception et surveillance du dispositif intra-utérin.
- Rééducation prérinéo-sphinctérienne
Exercice de la profession
80% des sages-femmes sont salariées. Elles exercent, au sein des services de gynécologie-obstétrique, mais aussi dans
les services de Protection Maternelle et Infantile (PMI), les centres de planification des naissances, les centres d';orthogénie
et les services spécialisés dans la pratique de l';assistance médicale à la procréation (A.M.P.).
Les sages-femmes peuvent s';installer en "libéral " et assurer le suivi de la grossesse, la préparation à la
naissance, l';accouchement à domicile ou en hôpital ou clinique (plateau technique ouvert suivi de grossesses pathologiques
à domicile.) suivi des femmes accouchées et des nouveau-nés,
Carrière
Le salaire net de début de carrière est d';environ 1 555 euros dans le public.
En 2001, il y avait 15286 sages-femmessont inscrites en France.
Possibilité de promotion : cadre sage-femme
dans les services de gynécologie obstétrique
soit par ancienneté, soit après formation à l';école de cadres sages-femmes
dans les écoles de sages-femmes : diplôme cadre obligatoire.
Ecole de cadres sages-femmes à Dijon
Sélection sur concours - Expérience professionnelle demandée
Le diplôme d';Etat de sage-femme donne la possibilité d';entrer en :
- licence des sciences sanitaires et sociales
- licence des sciences de l';éducation
- accès à la maîtrise sciences biologiques et médicales
(pour les étudiants admis en 2ème année d';études de sages-femmes)
Actuellement de nombreux postes sont offerts aux sages-femmes du fait :
- de la réduction du temps de travail (35 h)
- des normes de sécurité en périnatalité (augmentation des effectifs)
- de nombreux départs à la retraite entre 2005 et 2015
- de la diminution du nombre de gynécologues obstétriciens.
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